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Qu’est c’qu’on s’marre Boudiou de Boudiou !!

Purée ! 3 semaines que je cherche un sujet pour cette newsletter. Un truc inspirant quoi 😅 !
Pas moyen… J’avais beau tourner le truc dans tous les sens… RIEN !

Ce matin, par hasard, en écrivant un post sur Facebook, j’ai eu l’illumination !
Ça fait un moment que je tourne autour du pot ! Un moment que je cherche pourquoi je me sens “bof” à mon travail. J’aime toujours ce que je fais… Mais, y a comme un grain de sable qui grince en moi. Ce grain de sable, empêcheur de tourner en rond, est usant et désagréable. J’ai cru tomber en dépression. Failli tout arrêter après le stage en Mongolie. J’ai bien observé et retourner dans tous les sens mon orgueil et mes travers inavouables 😅… Mais rien… De toute cette introspection, rien ne s’ouvrait. Je rêvais d’une porte de sortie qui me disait : C’est ça !

Dans le post sur Facebook, je termine en disant “Il me manque un truc qui me donne l’impression d’aller jouer plutôt que d’aller travailler”. Je cherchais une idée pour sortir du “déjà vu” des bivouacs que j’anime cet été. Bing !! C’est ça ! C’est ça que je cherche ! Ça a fait comme un feu d’artifice en moi ! C’est devenu trop sérieux en moi. En même temps, j’en suis la seule responsable…

A force de vouloir être plus pro… J’ai confondu être professionnelle et être sérieuse.
A force de vouloir plus développer mon affaire… J’ai cru que mon business ne pouvait plus être mon terrain de jeu.

J’ai pris mon travail trop au sérieux.

Pourtant la sériosité n’a rien à voir avec la forme dont prennent les soins que je fais, le stage que tu mènes ou la formation que tu enseignes.
On peut avoir un cadre bien posé, dont les limites sont clairement définies et faire preuve d’humour, pratiquer l’auto-dérision. La vrai, hein ! Pas le truc qu’on t’a dit de faire et que tu fais mais qui sonne faut.

Il y a un seul endroit dans mon travail que je n’ai (“Pour le moment!” tu me diras 😅) pas encore remis en question et où je me sens épanouie. Ce sont les Spectacles Soins Interactifs d’une Guérisseuse *Restons Chelous*. Ce sont des Spectacles qui ne sont pas vraiment des spectacles et des soins énergétiques de groupe qui ne sont pas franchement des soins énergétiques tout en en étant 🤣.

 

Une porte de liberté qui redonne de l’élan !!

Ce que j’aime sur cette formule, c’est ce qui donne un vent de fraicheur. Même à moi qui l’anime. C’est ce qui inspire les gens qui y participe. C’est ce qui rend le truc magique. Les *Restons Chelous* ouvrent le champs des possibles. On sort totalement du cadre pour mieux s’y sentir. On déploie nos ailes pour mieux s’encrer. Tout à coup, parce qu’on se marre, parce qu’on rit de mes bêtises et de la loufoquerie sur laquelle je surf, ça apaise. Ça ramène à l’humain que nous sommes tous à la base. Se développe l’idée qu’on peut sortir du cadre tout en y étant. Faire ce qui nous rend heureux (même si c’est bien chelou et qu’on y comprends rien) ne nous fait pas défaut. Bien au contraire. C’est comme une porte de liberté qui s’ouvre au public.  Et quand on passe cette porte : Purée ! Qu’est ce qu’on se sent vivant !

 

Je crois que j’ai minimiser mon amour du “jeu”.

Qu’est ce que j’aime jouer !! Sur les *Restons Chelous* particulièrement !! Sur tout ce que je propose aussi d’ailleurs (Bivouac, Journée de Soins Energétiques, Voyage Initiatique à l’Etranger…). Je repère aujourd’hui, que ce qui me plaît, c’est le truc caché, le truc que je vais sortir pour dérouter et déstabiliser gentiment. Je joue avec la vie qui circule dans mon public, chez mes stagiaires. Je joue à couper la ligne, la faire rebondir, la démultiplier… Je lui donne une couleur innatendue… Je joue à savoir comment la vie va réagir. Je joue à créer des opportunités de créativité chez les gens qui me croisent. Des opportunités de vie !!

La spiritualité n’est pas un jeu !

OK mais, si c’est pas un jeu, c’est qu’il y a un risque. Alors, c’est sérieux. Faut pas déconner avec ça. C’est une affaire d’adulte.
Rendre les choses sérieuses permet d’avoir la main sur les gens dont tu t’occupes. Il y a les initiés, ceux qui respectent la règles, ceux qui savent, et les autres.

Dans les *Restons Chelous*, on traite des choses très sérieuses avec beaucoup de légèreté. Certains ne comprennent pas et jugent ces séances puériles. Dommage pour eux 😊.
Rendre la spiritualité sérieuse permet de mettre en place une bonne manipulation bien perverse. Puisqu’il n’y a que toi qui sache exactement comment le rituel doit être fait, puisque tu es le maître de cet enseignement, tu te places au dessus des autres. Tu devient indispensable. Tu rends les gens dépendant. Et les choses dépendent de ce que tu fais et non plus de ce que tu es.

Que ce soit une affaire “d’adulte” rabaisse, au niveau de notre inconscient, tout ce qu’il y a en lien avec l’enfant. La légèreté, la joie, le naturel, la spontanéité. L’intuition n’a plus sa place. C’est quand même con pour un chemin dit “spirituel”. Et après, t’avoir bien cassé parce que, toi, tu n’as pas assez d’expérience. Tu ne sais pas les codes et les signes qui doivent être appliqués dans telle et telle circonstance. Après t’avoir bien cassé ton instinct, tes envies naturelles et spontanées. On te vend un stage pour  travailler sur ton enfant intérieur ! Tu la vois là, la manipulation ?

 

La posture change tout.

Le milieu spirituel regorge de sériosité horripilante, surtout quand on parle de rituel.
Pourquoi donc un rituel devrait être fait comme ci et pas comme ça ? Pourquoi donc c’est à la lune descendante que tu dois faire ce truc et pas un autre moment ? Le rituel donne un cadre. Ok… Il est là pour border les choses pour laisser place au subtil, à la vie qui circule à celui qui l’applique. Le cadre se trouve à l’intérieur de nous, pas dans ce que nous faisons. Le rituel est là pour manifester dans la matière le cadre que nous avons en nous. Notre meilleur cadre, c’est notre posture. C’est la posture qui donne le cadre. C’est la posture qui fait la réussite du rituel.
C’est pour cela que, de mon point de vue, on peut faire n’importe quoi comme rituel, si dans ta posture tu es très claire. C’est quoi le plus important ? Ce que tu utilises comme objets pour tes rituels ? La couleur dont tu es habillés à ce moment là ? Le fait que tu le fasses dans ta cuisine plutôt que sous un dôme sacré ? Tout ça, ce sont des moyens pour atteindre ce que tu souhaites avec ton rituel. En aucun cas ils sont indispensables à un état d’être que tu peux atteindre quand tu le souhaites. Comme tu le souhaites. Tout dépend de ta posture.

 

Nos émotions sont toujours une clef de compréhension…

Avec ce problème de truc qui grince au boulot, je reconnaissais bien la frustration et la colère, le dégoût et ma tristesse d’en être arrivée là. A tourner en rond, à vouloir trouver une solution à mon problème, j’étais obnubilée par “sortir de cet état d’être”. Je me sentais mal dans mon travail parce que je cherchais une solution. J’avais beau dire le contraire, je contrais largement mes émotions. Il fallait tout de suite en sortir et chercher justement une porte de sortie. Une solution. Sauf que, plus tu veux sortir d’une situation, plus la vie te ressert le truc pour que tu puisses t’en sortir (c’est relou mais c’est logique). Il fallait vivre mes émotions, les assumer sans en avoir peur. Sans avoir peur que tout explose autour et en moi. J’avais perdu ma posture, je cherchais quoi faire plutôt que quoi être. Vivre ses émotions, c’est nourrir son être. C’est “être”.

 

Mes émotions sont au coeur de mon travail.

Sur les stages que j’organise (en France et même sur les voyages initiatiques à l’étranger), toutes mes émotions sont un terreau précieux. J’aime faire rire, faire preuve d’espièglerie. Je mets toujours un point d’honneur à sortir de l’idée que ça doit faire mal de travailler sur soi. On focalise trop souvent sur les émotions qui grincent, qui font mal, qui sont délicates à digérer. D’ailleurs, j’écris ça, mais de mon point de vu, on n’a pas à digérer une émotion. Une émotion ça se vit. Ce qu’on digère, c’est l’évènement que nous avons vécu. L’évènement provoque une émotion qui est la clef de la digestion de cet événement . Si on choisi de ne pas les bloquer bien entendu. Sinon, c’est une clef rouillée 😅. On a digérer l’événement bloquant que si nous avons laissé les émotions se vivre en nous.

Tu trouves pas ça étonnant toi ? On parle toujours de digestion des événements pas cool. Pourtant, on digère aussi les événement méga cool ! C’est comme si, après un bon repas, on digérait que les aliments qu’on a pas aimé. Les abricots gorgés de soleil que j’ai mangé hier sont aussi digérés que le reste de mon repas pas si ouf.
Quand on a vécu un séjour génialissime, on le sait tous, il y a comme un petit deuil à faire. Une nostalgie qui s’installe quand tout le monde est parti. Est-ce qu’on ne serait pas, tout simplement, là, en train aussi de digérer cet événement qui nous a fait du bien ?

Le chemin du mieux-être peut aussi être léger.

Pratiquer ce chemin de façon sérieuse fige les choses, nous mets sur un piédestal, nous maintient dans quelque chose qui n’est plus vraiment la vie. Nous véhiculons l’information qu’il n’y a qu’une manière de faire et que c’est la notre.
Nous appauvrissons notre façon de voir la vie. Le sérieux, c’est comme mettre des oeillères. Ça empêche d’aller voir ailleurs. De remettre en question, de comparer. C’est ce que j’appelle aussi nourrir son drame. On se maintient dans un truc qui existe. Mais, pourtant on ne regarde pas les choses de façon complète. On ne regarde que dans une seule direction. On focalise sur une façon de voir la situation alors qu’il y en a 10 milliards d’autres !

Tout ça pour nourrir un personnage que l’on joue et qui nous maintient dans l’illusion. J’avais tout pour bouger mon regard, mais j’ai préféré rester à jouer la fille qui est bloquée. J’avais sûrement des bénéfices secondaires à cette situation… Incohérence humaine 🤣 ! Sans commentaire merci 🤪.

Purée ! Je crois que depuis tous ces mois à me questionner, j’ai tout simplement nourrie mon drame !!! Horreur ! Honte à moi !! Alors que tout était sous mes yeux.

Pourquoi donc j’ai eu envie de mettre en place, il y a 3 ans les *Restons Chelous* : parce que j’avais envie qu’on se marre ! Qu’on se prenne moins au sérieux, même dans le milieu de développement personnel et spirituel dans lequel j’évolue. J’avais envie de retirer toute ces oeillères…

 

 

 

 

Une fausse bienveillance étalée bien trop “mielleusement” pour qu’elle soit vraie.